Que vous soyez un photographe amateur qui souhaite se lancer dans la photographie en studio ou un professionnel cherchant à affiner son équipement, avoir le bon matériel est essentiel pour réussir vos prises de vue en studio photo. Dans cet article, je vais vous présenter les éléments indispensables pour créer un studio photo efficace, en mettant l’accent sur le support de de fonds, le fond blanc, noir ou texturé, les flashs de studio, les modeleurs et enfin le trépied pour appareil photo. Chaque produit sera accompagné de mes recommandations pour vous permettre de vous équiper facilement et de façon sûre.
Un support de fond de studio photo est indispensable pour maintenir vos fonds en place de manière stable et sécurisée. C’est un élément de base qui permet de créer des fonds homogènes pour vos shootings.
Ma recommandation :
Pour un support de fonds de studio photo simple et accessible, ces deux options sont parfaites. Elles conviendront à tous les budgets. Le support de fonds haut de gamme est plus durable et permet de monter le fond plus haut (2m60) par rapport au support de fonds d’entrée de gamme (2m16).
Pourquoi ce choix ?
Le fond de studio blanc est un incontournable pour tout photographe de studio. Il permet d’obtenir un éclairage uniforme et met en valeur les sujets photographiés. J’adore également utiliser des fonds de studio noir pour réaliser de portraits. Enfin, pour les photos de produits, vous pouvez utiliser des fonds texturés. Ces fonds texturés, je les fabriques de plus en plus moi-même. Je ferais un article là dessus.
Ma recommandation :
Pourquoi ce choix ?
Les flashs de studio sont essentiels pour contrôler la lumière dans votre espace de travail. Ils permettent de créer des effets d’éclairage variés, que ce soit pour des portraits, des photos de produits, ou des créations plus artistiques.
Lumière Continue vs. Flash : Quelle différence ?
Lorsqu’il s’agit d’éclairage studio photo, il est important de comprendre la différence entre lumière continue et flash.
En résumé, la lumière continue est plus simple à utiliser et idéale pour voir les effets lumineux en direct, tandis que le flash offre plus de puissance et de contrôle pour des prises de vue précises et artistiques.
Le choix entre les deux dépendra de vos besoins spécifiques en matière de photographie et de votre niveau de confort avec chaque type d’éclairage.
Personnellement, je préfère utiliser des flashs qui me permettent d’être indépendant de la lumière ambiante contrairement à la lumière continue qui nécessitera de ne pas avoir de lumière ambiante parasite.
Mes recommandations :
Pourquoi ce choix ?
Note : Pour déclencher les flashs, vous avez plusieurs options, un câble synchro ou un déclencheur sans fil. Assurez-vous bien de choisir le déclencheur adapté à votre marque d’appareil photo.
Les modeleurs sont des accessoires indispensables pour contrôler et façonner la lumière en studio. Ils permettent de diffuser, concentrer ou modifier la qualité de la lumière émise par vos sources lumineuses afin d’obtenir l’effet désiré sur votre sujet. Parmi les modeleurs les plus couramment utilisés, on trouve les boîtes à lumière (softboxes), les parapluies, les réflecteurs, les grilles nid d’abeille, et les bols beauté. Mais pour tirer le meilleur parti de ces outils, il est essentiel de comprendre comment les fixer correctement à vos sources de lumière. Il existe plusieurs types d’accroche, voici les différences.
Types d’Accroches :
Modeleurs universels pour une lumière douce et homogène :
Si vous recherchez des modeleurs capables de produire une lumière douce et homogène, certaines options se distinguent par leur polyvalence et leur efficacité. Les softboxes sont sans doute les plus populaires, car elles créent une lumière diffuse et enveloppante, idéale pour les portraits ou les photos de produits. La boîte à lumière est le modeleur que j’utilise sur 99% de mes shootings photos.
Mes recommandations :
Un trépied pour appareil photo est un autre élément fondamental de l’équipement de studio. Il permet d’assurer la stabilité de votre appareil pour des prises de vue précises et nettes d’une part et surtout de conserver le même cadrage pour les photos d’autre part.
Ma recommandation :
Pourquoi ce choix ?
Ce trépied Rollei C6i est de loin mon favori. J’ai essayé des trépieds plus cher mais je n’ai jamais été satisfait sur le long terme. Je reviens toujours à celui-ci. Pour le voyage, il est cependant un peu encombrant.
En plus des équipements principaux, certains accessoires souvent négligés sont pourtant indispensables pour assurer un shooting fluide et sans encombre. Ces petits outils peuvent faire toute la différence entre une séance réussie et une session chaotique.
Ces accessoires sont essentiels pour assurer une séance photo de studio bien organisée et réussie. Avoir ces outils à disposition permet de se concentrer sur la créativité sans être interrompu par des problèmes techniques ou des installations instables.
S’équiper pour un studio photo ne doit pas être une tâche compliquée. En choisissant les bons outils, comme un trépied de fond, un fond blanc, des flashs de studio, et un trépied pour votre appareil photo, vous êtes sûr de réussir vos prises de vue et de donner un aspect professionnel à vos images. N’hésitez pas à consulter mes sélections via les liens ci-dessus pour vous procurer l’équipement qui conviendra le mieux à vos besoins.
Bon shooting ! 🎥📸
Et bien évidemment, si vous avez des informations à ajouter, ou une question en particulier, n’hesitez pas à écrire un commentaire.
Note : Les liens d’affiliation présents dans cet article me permettent de toucher une petite commission sans coût supplémentaire pour vous, ce qui m’aide à continuer à produire du contenu de qualité.
DxO PureRaw 4 est la toute dernière innovation de DxO Labs, connue pour ses logiciels de retouche de haute qualité. Ce logiciel s’avère être un outil indispensable pour tous les photographes cherchant à améliorer la qualité de leurs clichés RAW. Grâce à sa nouvelle génération d’IA de débruitage, PureRaw 4 établit une nouvelle norme industrielle en matière d’amélioration d’image.
Depuis que j’ai eu l’occasion de tester DxO PureRaw 4 en avant première, je ne peux plus m’en passer. Les résultats sont tout simplement incroyables.
Voici pourquoi :
Je l’utilise en tant que traitement du bruit directement intégré à Lightroom et l’expérience est à la fois rapide et fluide. Le traitement se fait sans avoir à sortir du logiciel et la nouvelle photo est directement ré-intégrée dans Lightroom.
Que vous soyez un photographe amateur cherchant à améliorer vos photos de vacances ou un professionnel exigeant la perfection dans chaque cliché, DxO PureRaw 4 est conçu pour tous. Il est particulièrement bénéfique pour ceux qui travaillent dans des conditions de faible éclairage ou qui cherchent à préserver les détails fins de leurs images.
DxO PureRaw 4 est disponible au téléchargement sur le site officiel de DxO. Avec une interface conviviale et une installation rapide, vous pourrez commencer à transformer vos images en un rien de temps.
Crop à 100% Version sortie de boîtier, photographiée au Canon EOS R7 avec le EOS RF 100-500mm ISO 2500
Crop à 100% Version sortie de boîtier, photographiée au Canon EOS R7 avec le EOS RF 100-500mm ISO 6400
Ne laissez pas le bruit numérique ou les imperfections optiques gâcher vos précieuses captures. Avec DxO PureRaw 4, redécouvrez le plaisir de la photographie en donnant à vos images la qualité qu’elles méritent. N’hésitez pas à visiter le site de DxO pour découvrir comment ce logiciel peut révolutionner votre flux de travail photographique.
Et si vous êtes prêts à faire passer vos photos au niveau supérieur, cliquez sur ce lien pour obtenir votre version de DxO PureRaw 4. Vous verrez, vos photos bruitées ne seront plus qu’un lointain souvenir.
Les températures froides peuvent affecter les performances de votre équipement. Assurez-vous que vos batteries sont complètement chargées avant de sortir, car elles se déchargent plus rapidement par temps froid. Gardez également vos objectifs au chaud en les rangeant dans un sac avant de sortir, pour éviter la formation de buée lors du passage du froid au chaud. Photographier l’hiver peut être un challenge, mais vous découvrirez des paysages entièrement différents de ceux que vous verrez l’été.
Photographier dans un paysage enneigé peut poser des défis en matière d’exposition. La luminosité réfléchie par la neige peut tromper votre appareil photo, le poussant à sous-exposer la scène. Surveillez votre histogramme et compensez l’exposition au besoin. Sur-exposer légèrement peut souvent capturer plus fidèlement la blancheur de la neige. Mais attention à ne pas entièrement bruler les hautes lumières de votre image !
La lumière d’hiver peut créer des effets magiques. Les journées plus courtes signifient des heures dorées prolongées, avec une lumière douce et chaude qui enveloppe le paysage. Soyez attentif aux contrastes entre les ombres et les reflets sur la neige, et exploitez ces conditions lumineuses uniques pour donner une dimension particulière à vos clichés. Personnellement, j’adore utiliser les courbes arrondies des paysages recouverts de neige pour créer des photos minimalistes. Parfois je les passe en noir et blanc, mais je pense qu’il est plus judicieux de les laisser en couleur pour faire ressortir le bleu de la neige et ne pas confondre avec un paysage de sable.
La palette blanche et grise de l’hiver peut occasionnellement sembler monotone même si j’adore les photos minimalistes. Ajoutez une touche de couleur avec des accessoires tels que des bâtiments aux couleurs vives, des vêtements rouges qui tranchent avec le bleu de la neige, des arbres aux couleurs de l’automne ou bien le ciel bleu. Cela créera un point d’intérêt visuel et ajoutera une dimension artistique à vos photos hivernales.
Les surfaces gelées, les plans d’eau glacés ou la neige fraîchement tombée offrent des opportunités uniques pour capturer des paysages minimalistes ou des reflets. Utilisez des plans d’eau gelés comme des miroirs naturels, et explorez les jeux de lumière qui se réfléchissent sur la glace pour créer des compositions visuellement saisissantes. Vous pouvez aussi jouer avec les stalactites ou des poses longues d’une rivière gelée dont l’eau coule encore par endroits.
Photographier dans le froid peut être exigeant pour vous et votre appareil photo. Habillez-vous chaudement, en particulier vos mains, qui peuvent rapidement devenir engourdies et gelées. Vous pouvez utiliser des chaufferettes si besoin. Prévoyez de garder les batteries de rechange sur vous pour les conserver au chaud et éviter qu’elles ne se déchargent pour rien. Également, pensez à protéger votre équipement lorsque vous ne l’utilisez pas. J’utilise des sacs f-stop (lien affilié) et ils sont parfaits pour sortir photographier l’hiver !
D’ailleurs je vous offre 15% de réduction sur l’ensemble de la boutique f-stop si vous suivez un cours avec moi.
J’espère que ces astuces vous aideront à explorer de nouveaux horizons photographiques pendant cette saison froide. Si vous avez des photos hivernales à partager ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire.
Sortez dehors ou restez au chaud, mais surtout, soyez créatifs !
Comme beaucoup d’entre vous m’ont demandé quel était mon équipement pour bivouaquer sur la neige et prendre des photos d’étoiles, j’ai décidé de tout vous expliquer dans cet article.
Il y a de multiples façons de bivouaquer dans la neige mais celle que je préfère, c’est à la belle étoile. La tente permet d’apporter une protection contre les éléments, pluie, neige, vent, etc… Cependant, pour vérifier l’état du ciel et faire des photos, il faut sortir la tête de la tente ce qui n’est pas pratique et prends du temps. A la belle étoile, il suffit d’ouvrir les yeux pour admirer le ciel et observer les étoiles. Vous pourrez même prendre des photos depuis votre duvet, le luxe! Et enfin, vous augmenterez considérablement vos chances de faire des voeux avec toutes les étoiles filantes que vous verrez.
Pour dormir sur la neige, il vous faudra deux choses extrêmement importantes:
En bonus, je vous recommande:
La bonne combinaison entre un tapis de sol isolé et duvet chaud est la clef d’un bivouac réussi et agréable. Voyons plus en détails comment choisir vos équipements:
Le tapis de sol isolé vous permet de ne pas perde votre température par le sol. L’isolation d’un tapis de sol est notée R. Cette valeur va de 1 à 10 voir plus. C’est la norme internationale ASTM F3340-18 qui permet de définir la valeur R d’un matelas.
En général, sur la neige, il vous faudra un tapis de sol ayant une valeur R au moins égale à 4. Le tapis de sol que j’utilise est un Sea to Summit Comfort plus insulated. Il possède une valeur R de 4 et est parfait pour dormir sur la neige. C’est un investissement car il coûte dans les 230 euros mais j’utilise intensément le miens depuis 2016 et il est toujours comme neuf.
Je vais écrire un article spécialisé sur le choix de votre tapis de sol très bientôt mais en attendant, vous trouverez quelques recommendations de tapis ici:
Le sac de couchage est également un élément clef. C’est votre cocon. Il est super important de savoir qu’en cas de problème, vous pouvez trouver un refuge confortable dans votre sac de couchage à tout moment.
Je me souviens d’une randonnée que j’ai fait en Nouvelle Zélande vers Earnslaw Glacier auquel on peut uniquement accéder après 6h de marche. Il n’y a pas de refuge, pas de couverture téléphonique, vous êtes livrés à vous même, seul au monde. Lorsque j’y suis allé, il pleuvait la majeur partie du chemin puis, plus je me rapprochait du glacier, plus la pluie se transformait en grêle. Le vent était déchaîné, les températures étaient négatives, tout était gelé. J’étais littéralement trempé jusqu’aux os malgré mon pantalon de pluie et ma veste Gore-tex. Le fait de savoir que j’avais mon duvet et que je pourrais m’y réchauffer, m’a permis de tenir mentalement et de continuer à avancer jusqu’au pied du glacier. Vous pouvez d’ailleurs lire mon article sur cette randonnée ici: http://www.ag-photo.fr/wp-content/uploads/2021/09/Earnslaw-Glacier-dec-jan-16.pdf
Les sacs de couchage sont classés selon trois températures:
Pour l’utiliser sur la neige, il faudra un sac qui a une température de confort au moins égale à -10°C. Attention car certaines marques comme Thermarest communiquent avec la température limite ce qui n’est pas trés juste car c’est la température à partir de laquelle vous ressentez le froid dans le duvet, autant vous dire que vous ne dormirez pas de façon confortable et détendue à cette température annoncée.
Concernant la garniture, je préfère de loin le duvet d’Oie qui est plus chaud et plus compréssible que le synthétique. Il aura également une durée de vie plus important. J’ai mon duvet depuis 2012 et il fonctionne toujours à merveille aujourd’hui. C’est un Jack Wolfskin Frostfire qui malheureusement n’est plus produit mais je vous ai trouvé quelques sacs qui seront parfait pour ce type d’aventures.
Le prix d’un sac de couchage est assez élevé mais ici, je vous conseille de ne pas négliger la qualité du sac choisi. Il vous durera des années et sera votre bouée de secours en cas de conditions extrêmes.
Je vais écrire un article plus détaillé sur le choix de votre sac de couchage trés bientôt mais en attendant, vous trouverez quelques recommendations de sac ici:
Pour ne pas transpirer directement dans votre sac de couchage et donc limiter le nombre de lavages, qui abiment votre sac et lui font perdre ses qualités d’isolation, je vous conseille d’utiliser un drap de soie. En plus, il vous apportera de la chaleur supplémentaire.
Il n’y a pas grand chose à savoir sur les draps de soie. Vous pourrez choisir un simple drap de soie ou un drap en microfibres qui vous apportera de la chaleur supplémentaire comme le Thermolite Reactor de chez Sea To Summit. Voici une petite sélection de produits intéressants :
Avec ces trois must have pour le bivouac, vous pourrez partir bivouaquer l’esprit tranquille.
Pour plus de confort, j’utilise un coussin gonflable mais vous pourrez vous en fabriquer un avec votre doudoune. Pour le Thermos, j’utilise un Thermos de la marque Thermos qui convient très bien et permet de garder une boisson chaude pendant 24h même posé dans la neige.
Avec tout ça, je vous promet de belles soirées au chaud, sur la neige, sous les étoiles. Si vous avez des questions utilisez les commentaires ci-dessous. Bon bivouac!
Avant de vous donner un cours photo, j’ai envie de me présenter et de vous partager ma façon de voir les choses. C’est l’objectif de cet article dans lequel je reviens sur les événements qui m’ont poussé vers l’enseignement.
Vous pouvez retrouver pleins d’informations sur qui je suis dans la page à propos mais ici, parlons plus précisément de mon parcours de formateur et donc de photographe. J’ai tout d’abord commencé la photographie en 2002, date à laquelle j’ai acheté mon premier appareil photo après des mois d’économies, un Nikon coolpix 2000 avec, tenez vous bien, 2 Millions de pixels!! Une bête de course. Je vous met d’ailleurs une petite photo pour vous donner une idée…
J’ai énormément utilisé cet appareil photo qui n’avait même pas de mode PASM (nous verrons ce que ça veut dire dans un prochain article) mais j’ai pu commencer à créer des photos sans rien y connaître à l’époque. J’avais auparavant utilisé un argentique emprunté à mon père mais la seule pellicule que j’avais utilisé avec ne m’avait dévoilé que des photos floues… assez artistiques certes mais rien à voir avec ce que je voulais créer. D’ailleurs, le labo de développement ne m’avait même pas facturé le développement de la pellicule tellement ils étaient désolés pour moi. Cet appareil photo a malheureusement fini fondu dans ma voiture qui a décidé de subitement prendre feu en pleine nuit alors que j’étais au volant…
Lorsque j’étais en BTS informatique, j’ai dû réaliser un stage en entreprise dans le développement de sites web, et après quelques recherches j’ai réussi à trouver un stage chez un photographe qui faisait également quelques sites web en parallèle. C’était à l’autre bout de Paris et j’en avais pour quasiment quatre heures de train aller/retour chaque jour. C’était la première fois que je découvrais la photographie de studio, avec des modèles, des flashs, et des produits à mettre en valeur. J’ai donc contribué très succinctement à la création de photos pour un catalogue de la marque Le Tanneur entre autre. Après ce stage, je savais que c’était ce que je voulais faire et avec l’argent que j’y avais gagné, j’ai pu m’acheter un Canon EOS 20D d’occasion, mon premier reflex.
C’est là que les choses ont commencé. L’avantage du numérique c’est qu’on peut s’entraîner à l’infini, ça ne coûte rien, on a les résultats instantanément et on peut donc progresser rapidement. En parallèle de mes études, d’abord en BTS puis en Master 2, j’ai commencé à faire de la photographie. Je me suis entraîné avec des modèles, et j’ai appris à utiliser Photoshop 7 grâce à un livre.
Ma technique pour apprendre de nouvelles techniques, c’est de m’enfermer avec un ou plusieurs livres sur le sujet à étudier sans distraction aucune le temps de maîtriser le sujet. C’est vachement plus difficile aujourd’hui avec toutes les distractions du quotidien, mais avec un peu de rigueur c’est toujours possible.
Après un petit moment à m’entraîner, j’ai commencé à avoir mes premières demande de mariage par le bouche à oreille. Ça me rapportait un peu d’argent de poche en parallèle de mes études et c’était plutôt agréable. J’ai ensuite terminé mes études et j’ai travaillé en entreprise assez rapidement. J’ai donc eu plusieurs contrat CDD qui se sont poursuivi par un CDI. Ça a duré trois ans, pendant lesquels j’étais chef de projets à temps plein mais également photographe le soir et les weekends. Je faisais à l’époque des photos pour des agences de pub, Peugeot, C-discount, des mariages, des modèles etc… À un moment je gagnais même plus avec la photographie qu’avec mon job à temps plein. C’était fou!
Une collègue, photographe également, m’a demandé de lui donner des cours. C’était la première fois et je n’étais alors pas très pédagogue… Je n’arrivais pas à expliquer simplement ce que j’avais appris et ce que je faisais avec mon appareil. Elle a quand même pris plusieurs cours avec moi mais mon expérience de prof s’arrêta là car je ne me sentais pas suffisamment à l’aise à l’époque.
S’en est suivi par une dépression liée à mon emploi de chef de projet, ce n’était pas du tout ce à quoi j’aspirais mais la pression sociale peut vous faire prendre certaines décision qui ne sont pas toujours très logique. J’aimais le confort d’avoir un salaire récurrent et mes habitudes de consommation étaient alors bien en place. C’était très dur de tout quitter pour un travail de photographe qui n’offrait alors pas de revenus assurés.
Après de nombreuses réflexions et la dépression aidant, j’ai alors décidé de tout quitter et je suis parti vivre en Australie pour un an puis en Nouvelle Zélande pour un an et demi. J’ai commencé à faire de la photo mon emploi à temps plein et ai continué à progresser. Je suis ensuite parti de Nouvelle Zélande à vélo et en bateau stop jusqu’au Vietnam.
C’est au Vietnam, à Hoi An, où j’habitais depuis 6 mois que l’on m’a demandé de donner des cours photos à des Digital Nomads dans un espace de coworking. J’ai accepté, et j’ai eu 4 jours pour créer le support de cours.
Mon objectif était de vulgariser au maximum les aspects techniques de la photographie, d’y ajouter des exercices de mise en pratique de la théorie, pour rendre mes élèves le plus autonome possible en un cours d’une journée. Ils ont tous été ravis et le cours leur a plu. Le fait de les voir comprendre et mettre en pratique avec succès tout ce que je leur avait appris, m’a donné envie de continuer.
Aujourd’hui, mon cours a bien évolué et ceci grâce à l’aide de mes nombreux élèves, de leurs erreures et de leur questions. Je dois en avoir eu plus de 150 à travers le monde à l’heure où j’écris cet article (Novembre 2021) et mon cours a bien évolué. Désormais je peux vous apprendre les bases de la photographie en seulement 2h de cours particuliers ou 3h de cours collectifs. J’ai une méthode qui fonctionne et qui est approuvée par mes nombreux élèves.
Cette méthode c’est de simplifier au maximum la photographie, less is more est mon dicton favori. Ensuite, c’est de pousser les élèves à mettre en pratique ce que l’on a vu et les laisser se tromper. Car en lisant on comprends, en faisant on apprends et en se trompant on retient la bonne façon de faire.
Voilà, c’est ma pedagogie, et elle fonctionne plutôt bien à en voir les résultats.
Je suis actuellement en train de travailler sur un livre de formation à la photo, pour permettre à un maximum de personnes de bénéficier de cette pédagogie sans pour autant avoir besoin de prendre des cours en présentiel avec moi. Ce livre, je vais en écrire les premiers chapitres sous forme d’articles de blog ici même, alors n’hésitez pas à me donner votre avis et à me poser vos questions pour que je l’améliore.
C’est avec vous et grâce à vous que j’ai fait évoluer ma formation où elle en est actuellement. Donc merci.
Être photographe aujourd’hui nécessite de devoir recharger ses batteries. Celles de votre appareil photo mais aussi celles de votre ordinateur, de votre téléphone, de votre GoPro et sûrement de votre lampe frontale. Lorsque l’on est en voyage classique, c’est assez simple, il suffit d’aller à l’hôtel ou dans un café, de brancher ses équipements et le tour est joué. Cependant, ce n’est pas toujours si facile, surtout lorsqu’on voyage dans des endroits reculés comme à vélo ou en trek et qu’il n’y a ni hôtel, ni café. Alors comment être autonome en énergie n’importe où et n’importe quand?
Lors de voyages à vélo il existe deux solutions pour emmagasiner de l’énergie. Celle produite quotidiennement lors de nos déplacements, et celle offerte par la nature, l’énergie solaire.
L’énergie produite par le vélo lorsque l’on roule est transformée en électricité grâce à une dynamo qui se trouve dans le moyeu de la roue avant et n’exerce aucun frein perceptible au pédalage comme pouvaient le faire les anciennes dynamos. Cette énergie est alors disponible en direct grâce à une prise USB qui se trouve au niveau de la potence du vélo.
Lorsque j’ai réalisé mon voyage à vélo d’un et demie, j’avais le plug 5 qui marchait trés bien sur routes mais difficilement à faible vitesse sur pistes ou dans le désert. Les produits ont bien évolué depuis et il est maintenant possible d’avoir une batterie tampon qui permet de lisser les apports en énergie et donc d’avoir un courant stable peu importe la vitesse et même lors des arrêts.
Sur la sortie USB, vous avez le choix de brancher directement votre téléphone, GPS ou lumière pour les charger en direct ou alors une batterie externe pour accumuler l’énergie et recharger vos appareils plus tard.
La puissance de sortie dépend de votre moyeux et de votre vitesse. Les moyeux permettent d’avoir une sortie de 1,5 watts à 3 watts. Plus vous roulerez vite, plus la puissance de sortie sera importante. Cette puissance est parfaite pour charger des petits appareils. Pour ce qui est plus gros, comme un ordinateur portable, il sera plus intéressant d’utiliser des panneaux solaires couplés à une batterie externe car ceux-ci permettent de générer 20 watts voir plus et les batteries externe de restituer jusqu’à 100 watts.
L’énergie solaire est ce qu’il y a de plus pratique pour pouvoir recharger des batteries lorsqu’on est loin d’une prise murale. C’est assez petit et ça permet de délivrer assez de puissance pour recharger une batterie externe de 15 000 mAh en une journée bien ensoleillée. La panneau solaire se fixera à l’arrière du vélo ou bien sur un sac à dos. Il sera préférable de le brancher à une batterie externe plutôt que directement sur un appareil car la sortie n’est jamais vraiment stable, elle dépend de l’ensoleillement.
Aujourd’hui, le panneau le plus fiable et le plus performant est le Anker 21 Watts. Lorsque je faisais mon voyage à vélo j’utilisais un Goal Zero qui n’était vraiment pas performant et qui se mettait en sécurité lorsqu’il faisait trop chaud. J’ai rencontré plusieurs voyageurs à vélo qui utilisaient le Anker 21W, c’est aujourd’hui encore la référence. Il fonctionne très bien même par temps couvert. Sur certains appareils, après le passage d’un nuage il faut débrancher et rebrancher la batterie pour qu’elle continue sa charge. Sur le Anker c’est très bien géré automatiquement. C’est donc celui que je recommanderais.
La sortie d’un panneau solaire n’étant pas stable il est préférable d’y connecter une batterie externe plutot que directement un appareil électronique. A l’époque, j’utilisais une batterie spécifique pour mon macbook air. Les temps ont changés et avec l’arrivée de l’USB-C on peut utiliser n’importe quelle batterie tant qu’elle est pourvu d’une sortie PD (Power Delivery) de plus de 29W.
Il faut savoir que plus l’ordinateur sera puissant, plus il demandera d’énergie. Par exemple un macbook air est parfait comme odinateur nomade car un chargeur avec une PD de 45w permettra de le charger correctement tandis que sur un Macbook Pro 15″ ce même chargeur ne fera que maintenir le niveau de charge de la batterie.
Donc le mieux est de trouver un chargeur dont la PD est la plus grande possible pour être à l’aise avec l’ensemble de vos appareils multimédia. Privilégier un ordinateur 13″ maximum avec port USB-C.
Après un comparatif de performance sur l’ensemble des batteries externes du marché, je pense que les meilleures batteries externes actuellement sont les Anker PowerCore III Elite avec une sortie PD de 60W et la Zendure Super Tank avec une sortie PD de 100W jusqu’à 50% de charge puis 60W en dessous. Les deux sont capable de charger un MacbookPro 15″.
Il serait dommage de vous rendre compte lors de votre aventure que ça ne marche pas comme prévu. Je vous recommande donc de faire des tests préalable à votre aventure. Il existe un super soft sur Mac pour étudier tous les paramètres de charge de votre ordinateur. Il s’agit de CoconutBattery.
Chargez votre powerbank avec votre panneau solaire en chronométrant le temps de charge, puis chargez votre ordinateur (matériel le plus gourmand) avec votre powerbank et faites des tests avec vos logiciels d’édition photo/vidéo et étudiez le niveau de charge avec coconutbattery pour voir comment se comporte votre batterie externe.
Sachez qu’il est toujours bon de redonner un petit coup de boost une fois de temps en temps en rechargeant votre batterie externe sur secteur au moins une fois par mois.
Vous voilà donc prêt(e)s à partir sereinement! Si vous avez quelque chose à ajouter à cet article, une remarque ou des questions, vous pouvez commenter ci-dessous.
En 2016, je suis parti de Nouvelle Zélande avec pour objectif de rejoindre la France le tout en utilisant aussi peu que possible l’utilisation de moteurs. J’ai donc voyagé à vélo et bateau stop pendant un an et demie. Découvrez comment j’ai réussi à travailler et voyager à vélo en passant dans des zones non couvertes par le réseau téléphonique.
Connaissez-vous Coworkees? C’est un site internet dont l’objectif est de mettre en relation des entreprises avec des freelances. Ils organisent les cafés freelances qui permettent aux freelances de se rencontrer et de réseauter.
Lors de chaque café freelance, 3 freelances présentent chacun un speech sur le sujet de son choix en lien avec la vie de freelance. Chaque présentation doit respecter un format bien précis: 5 minutes / 15 slides de 20 secondes chacun.
Depuis l’événement du coronavirus, les cafés freelance ne se font plus en physique mais sur internet. Voici donc ma présentation vidéo enregistrée.
Ouverte en 1998, la Via Ferrata Yves Pollet-Villard porte son nom en hommage à l’alpiniste, guide et professeur à l’ENSA de Chamonix, devenu maire de La Clusaz en 1961. Il périra le 7 juin 1981 sur le versant Italien du Mont Blanc.
C’est une Via Ferrata cotée D, difficile avec un passage en D+ si vous choisissez de sortir par le surplomb final. Elle exposée plein sud et principalement composée de calcaire. L’ensemble est assez patiné, glissant par temps sec et humide, je vous la déconseille par temps de pluvieux.
Il faudra compter 20 minutes d’approche assez verticale depuis le parking de la via. Il existe un second parking plus grand à 200 mètres en contrebas. La Via dure environ 2h pour 700 mètres de long et 300 mètres de dénivelé positif. Elle est très bien équipée et il y a beaucoup de contact avec le rocher ce qui est agréable. Elle est fermée du 15 novembre au 5 mai. Donc en dehors de sa période d’ouverture, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’office de tourisme.
Une fois arrivés au bout de la Via, il est possible de continuer à marcher pour arriver à un point de vue assez impressionnant sur le massif du Mont Blanc et du Beaufortain. C’est là haut que nous avons mangés. Accompagnés par un aigle et des chocards à bec jaune.